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Inventaire du
PATRIMOINE NATUREL
Golfe du Morbihan

PRESERVER LA TRAME VERTE ET BLEUE DU TERRITOIRE

La trame naturelle verte et bleue fait référence respectivement aux milieux naturels et semi-naturels terrestres et aux réseaux aquatiques et humides (fleuves, rivières, canaux, étangs, milieux humides…)...

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PRESERVER LA TRAME VERTE ET BLEUE DU TERRITOIRE

La trame naturelle verte et bleue fait référence respectivement aux milieux naturels et semi-naturels terrestres et aux réseaux aquatiques et humides (fleuves, rivières, canaux, étangs, milieux humides…). Plus de 10 ans se sont maintenant écoulés depuis l’émergence de cette thématique dans les politiques publiques. Depuis, les connaissances en écologie ont progressé avec notamment les questions et enjeux de la mobilité du vivant et plus particulièrement des espèces animales. Les problématiques liés à la fragmentation des habitats naturels peuvent être résumé ainsi :

- la fragmentation physique (routes, voie ferrée, urbanisation, etc) ;

- l’accessibilité des habitats naturels dans le temps (alternance jour/nuit, saisonnalité, etc) ;

- la fragmentation liée aux déplacements aériens et souterrains ;

- la fragmentation immatérielle (lumineuse, sonore, etc).

ARBRES TETARDS
Historiquement présents dans le bocage agricole, on les retrouve aujourd’hui également dans de nombreux milieux où l’agriculture avait sa place autrefois comme les zones urbaines, les boisements, etc.
Outre les rôles climatiques et physiques (protection des sols, régulation hydrique, etc) les arbres têtards constituent un habitat de vie et de circulation pour de nombreuses espèces animales. Ils hébergent des espèces saproxyliques (se nourrissant du bois en décomposition ou mort) qui à elles seules représentent un pan très important de la biodiversité. Les cavités et les troncs creux de ces arbres constituent des milieux refuges uniques et des habitats privilégiés pour les espèces cavernicoles (oiseaux nicheurs, petits mammifères, …). Cette fonction est par ailleurs renforcée par la présence du lierre. Ce patrimoine est aujourd’hui en danger notamment à cause de l’abandon de ce mode de taille et sa disparition risque d’affecter grandement et durablement la biodiversité qui leur est associée..

VERGERS
Le témoignage le plus ancien de la fabrication du cidre en Bretagne remonte au XIème siècle et c’est au XIIème siècle que la cidrerie se généralise véritablement en Normandie et en Bretagne.
Ainsi, les vergers hautes-tiges ont longtemps été dominant et font partie du patrimoine naturel et paysager. Il se caractérise par des arbres très hauts, à la circonférence importante et par conséquent, éloignés les uns des autres. Ce dernier demande une intervention humaine très faible, à l’inverse du verger basse tige qui doit notamment être taillé chaque année. Il permet de plus d’allier la production arboricole et le pâturage. Dans le cadre d’une gestion raisonnée, il fait partie des écosystèmes agricoles les plus riches du point de vue de la biodiversité. Tout au long de leur vie, les arbres fruitiers et les milieux associés (strate herbacée, lierre, …) offrent nourriture, abris, lieux de reproduction et d’hivernage à un grand nombre d’espèces animales, végétales (lichens, mousses, etc.) et de champignons.

MARES
Localement, la majorité des plans d’eau de grandes surfaces sont d’origine anthropique (pêche de loisir, moulins, anciennes carrières) !
Les mares, plans d’eau libre de petite taille, souvent peu profondes. ont souvent été creusées par l’homme pour l’abreuvement du bétail. Certaines sont des mares naturelles situées dans des dépressions, notamment en forêt ou en zone dunaire. A l’inverse des étangs, elles sont parfois temporaires. Leur faible hauteur d’eau facilite l’accès des rayons du soleil au fond de l’eau, favorisant l’implantation de plantes aquatiques et amphibies. Ces conditions particulières et une faible prédation des poissons sont favorables à l’accueil de la biodiversité comme les libellules et les batraciens. Un réseau de mares fonctionnel est constitué d’au minimum cinq mares distantes de 500 mètres maximum sans obstacles majeurs. Véritables réservoirs de biodiversité, leur mise en réseau constitue un véritable corridor écologique.

AUTRES HABITATS
D’autres milieux participent à l’hébergement de la biodiversité et au bon fonctionnement des trames naturelles, comme les murets en pierres sèches, les vieilles bâtisses, les puits, …
Certains éléments exploités et/ou bâtis par l’Homme, dont certains sont aujourd’hui délaissés, fournissent des refuges à toute une biodiversité. Ils ne participent pas à une trame naturelle en particulier mais contribuent à leur fonctionnement général et à la mosaïque d’habitats.






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